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La vida es una tombola

8 août 2010

Le 7 août 2010, à Querétaro Querétaro, encore et

Le 7 août 2010, à Querétaro



Querétaro, encore et toujours... Cette ville me fascine mais je dois continuer ma route demain...ou après-demain. Mais pour l'instant c'est samedi et l'averse tropicale d'hier soir n'a en rien rafraîchi l'atmosphère puisque la chaleur est repartie de plus belle dés le lever du soleil.

Je suis installé à une terrasse de café (El Naranjo) autour du Jardín Guerrero avec de la musique traditionelle en fond sonore. Idéal pour flâner seul dans cette ville avant de rejoindre Antonio et les autres pour un après-midi détente. Ce soir, il travaille à la discothèque et je dois le rejoindre pour un samedi de folie.

22h30, je suis en terrasse d'un petit resto sur la Plaza de la Corregidora en plein centre historique. Querétaro vaut vraiment la peine d'être parcouru la nuit. C'est sublime.
Un vent de nostalgie m'envahit quand je pense que je dois quitter cette ville mais les nombreuses "cervezas" que j'ai bu contribuent à ma bonne humeur. Pour le moment, je mange des enchiladas et le côté piquant de la bouffe n'est plus un problème pour l'Européen que je suis.
Dernière journée excelente puisque que j'ai rencontré une troupe d'artistes tout simplement génialissime. Mais pour le moment c'est cervezasssssss (!) avec en fond un chanteur loveur mexicano...la blague...

Ce soir c'est fiesta jusqu'au bout de la nuit dans une boite où se produit un DJ apparement connu dans toute l'Amérique latine.

Camarero por favor tango ambre!

0h00, aprés avoir bien mangé et surtout bien bu (hic!), je me suis fait embarqué par une mamie qui voulait absolument danser avec "un francés"...

0h45, un Coréen juste complètement bourré veut danser avec moi...apparement il y a marqué danseur sur ma tête! Bon allez, encore une ou deux Victoria (bière d'ici) et je me lance...mouai...Bon étant un peu entamé par l'alcool moi aussi le mieux c'est de rejoidre Antonio et les autres... Et je viens de faire mon Aurélien, j'ai fait valser ma bière jusque sur la table d'á côté...me siento mal! Comme quoi il n'y a pas qu'à Paris que ça m'arrive...

Le 8 août 2010, toujours à Querétaro...

Après une soirée juste démente au Heaven Club jusqu'à la fermeture, je me retrouve chez Zoleil et Leobardo que je ne connaissais pas pour un after hallucinant mais il me semble en avoir déjà parler... Aujourd'hui c'est dimanche et du coup je ne vais quitter Querétaro que demain. Pour le moment c'est cuvage et détente en compagnie de Zoleil et Leo qui vont m'héberger ce soir...et  demain je prends le bus pour rejoindre Ricardo qui m'accueille chez lui à Guadalajara...Que padre!

A suivre ma semaine à Guadalajara où je me dirige...

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5 août 2010

Querétaro

Le 5 août 2010, à Querétaro

A 220 km au nord de Mexico, Querétaro est une charmante ville coloniale très lumineuse. La première chose qui saute aux yeux en venant de Mexico est la propreté extrême des rues. On aurait presque envie de marcher pieds nus pour ne pas salir...la rue! Mais le plus séduisant est sans doute la gentillesse de sa population.

La ville (avec son centre historique inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO) compte de nombreuses maisons coloniales aux couleurs chaudes qui bordent des rues piétonnes. Un véritable havre de paix quand on vient de la trépidante capitale.

J'ai passé cinq jours dans cette ville en compagnie de locaux qui m'ont joyeusement hébergé. Merci à Antonio, Elena, Leobardo, Zoleil et tous les autres de m'avoir accueuilli. Le petit français que je suis a été chouchouté par une bande de joyeux lurons mexicains. Après avoir posé mon sac chez Antonio qui vit avec sa grand-mère, cette dernière m'a gavé de tacos, tortillas et tamales...grand-mère oblige... bref une entrée extaordinaire dans une famille mexicaine ordinaire.

Une fois le ventre bien rempli, je suis parti à la découverte de cette ville fabuleuse de places en places, de bars en bars... Mes journées, plutôt bien remplies, étaient culturelles le jour et festives la nuit. J'ai redécouvert ce qu'était une discothèque moi qui d'ordinaire préfère les petits bars. Il faut dire qu'ici à Querétaro la fête on sait la faire... En effet après une soirée plutôt alcoolisée dira-t-on,  et qui se termine aux alentours de 4h30 du matin, si tu crois que c'est le moment d'aller te coucher, tu te trompes! Rendez-vous chez Leobardo et Zoleil (que j'ai rencontré ce soir là) où la fiesta continue en mode "after". Le principe assez simple consiste à rassembler le maximum de noctambules chez un hôte, qui avait prévu tout ce qu'il faut en bière et alcools divers. Ensuite, il vous suffit de vous munir de votre porte-monnaie et demander ce que vous voulez boire au "bar" improvisé par Leo et Zoleil pour quelques pesos seulement. Plan idéal pour ceux qui sont fachés avec l'organisation... ici on s'occupe de vous... Voilà pour les bases de la soirée qui peut durer jusqu'à midi le lendemain...

A part ça, apès deux semaines en terre mexicaine, j'ai tâté le terrain en ce qui concerne mon questionnement initial quant à "l'identitée mexicaine". J'aimerais dire que les choses sont claires mais c'est tout l'inverse. Je m'explique.

La majeure partie des Mexicains (si ce n'est la totalité) que j'ai interrogé à ce sujet est plutôt fière de sa nationnalité et se sent de culture mexicaine. Mais le Mexique ce n'est ni les Indiens, ni les Blancs descendants des conquistadors espagnols. C'est un peu tout ça à la fois. En effet, sans les Espagnols, le Mexique tel qu'il existe 200 ans après son Indépendance n'aurait pas lieux d'être, puisque son découpage actuel suit les frontières fixées par la Couronne Espagnole. Mais la culture mexicaine ne serait pas complète sans l'héritage culturel indien (beaucoup plus présent dans le sud du pays) et le pays doit donc faire face à deux cultures distinctes mais aussi semblables puisque imbriquées.

Seulement, il existe une réelle "schizophrénie" mexicaine assez simple à résumer:

Le pays est en pleine transition. Il se modernise de toutes parts en prennant comme exemple de modernité son voisin du nord (les USA) qui a imprégné le pays de sodas, pubs, villes faites pour les voitures...et pleins d'autres exemples encore. Il s'agit donc là d'une sorte de fantasme de modernité même si les Mexicains ne ressembent guere à leurs voisins "Etats-Uniens". Et ce fantasme à l'américaine est d'autant plus frappant que je me trouve dans une ville coloniale.

Malheureusement, les communautés indigènes se trouvent encore en bas de l'échelle sociale. Il s'agit d'un fait presque irrévocable et que la classe dominante, à savoir les Blancs, n'est apparement pas prête à remettre en cause. En témoigne la réelection de Calderon en tant que Président et d'un gouvernement de droite, dirigé uniqument par les Blancs. La culture et donc l'identitée mexicaine étant étroitement lié à ce métissage culturel, la population fortement occidentalisée considère les traditions indigènes comme des cultures anciennes mais aussi représentatives de l'identitée mexicaine.

Et pourtant, cette culture indienne est occultée lorsqu'il s'agit d'établir une égalité. En effet, les Indiens représentent la part de la population la plus pauvre, la moins éduquée et dont l'espérance de vie est la plus courte.

Il va donc sans dire que mon questionnement initial, établi avec un "oeil européen" perd un peu de son sens ici. Mais cela ne me décourage pas, au contraire. Je dois simplement adaper mon questionnement à une vision des choses différente de la mienne.

Voila pour ce petit article... à suivre la fin de mon périple à Querétaro et ma semaine ]a Guadalajara dans une toute autre ambiance...Hasta luego...

4 août 2010

Premiers jours a Mexico D.F.

le 3/08/2010

Aprés quatre jours à Mexico D.F., je commence juste à nourrir le blog. Mais c'était le temps qu'il me fallait pour atterrir.

Tout d'abord, le choix du titre "La vida es una tombola" ne pouvait pas mieux tomber. En effet, que de surprises depuis mon arrivée ainsi que d'émerveillement. Aprés deux nuits passées avec ma cousine, mon road trip culturo-festif commence à l'auberge de jeunesse "Hostel Catedral" dans un dortoir que je partage avec cinq autres personnes. Rencontres d'un jour, rencontres de toujours, je ne sais pas mais je ne sais déjà plus quelle langue parler! Jenny, Ernesto et les autres sont tous aussi barrés les uns que les autres mais le personnage le plus improbable est sûrement ce journaliste texan qui dort également dans ma chambre. C'est l'anti-cliché du Texan. Il est contre la peine de mort, le port d'arme et son coeur balance pour les démocrates (il a voté Obama, d'aprés ce qu'il dit).

Il va sans dire que mon voyage ne consiste pas uniquement à errer dans cette auberge espagnole mais aussi à parcourir cette ville tantaculaire.

Je me trouve actuellement au "Centro cultural del Mexico comtemporaneo", véritable havre de paix, loin de la foule du dehors. Il s'agit d'un incroyable mélange d'architecture coloniale et contemporaine. Les murs anciens ont été conservés mais réhaussés d'éléments architecturaux d'avant-garde. Au centre, un bosquet de palmiers. Il y a parfois des expos temporaires, mais actuellement il ne s'agit que d'une belle coquille vide! Parfait pour trouver un peu de calme et rédiger quelques lignes...au frais.

Aprés quatre jours à parcourir cette mégalopole en métro, en bus ou à pieds, je commence à l'apprivoiser doucement grâce à mes lectures, un plan de la ville mais surtout grâce aux habitants qui prennent le temps de me guider. Pour une première à Mexico D.F., j'ai choisi de rester dans la ville (j'irai visiter les sites archéologiques et les petites villes de banlieue en septembre). Et ce n'est pas une mince affaire!

Mexico est bien plus qu'une porte d'entrée au Mexique. C'est une introduction incontournable, une marche essentielle dans la compréhension du pays. La ville rassemble tous les excès. Par sa démesure déjà. C'est d'abord la plus grande agglomération du monde, en compétition permanente avec Tokyo et Sao Paulo. La connurbation s'étend sur 60 km du Nord au Sud, 40 km de l'Est à l'Ouest. Mexico (el D.F., comme on l'appelle ici pour Distrito Federal) a peu à peu conquis la majeure partie de la vallée qui porte son nom, bornée de toutes parts par les montagnes. A l'Est, les volcans culminent a plus de 5000 m avec, en ligne de mire, le fameux Popocatépetl, la montagne qui fume des Aztèques. Coincée dans sa cuvette, peu aérée, la ville se situe en moyenne à 2240 m d'altitude et l'on manque parfois d'un peu de souffle en parcourant ses rues qui n'en finissent pas.

La ville compte plus de cent musées, des palais construits autour de patios, des places immenses, des ruines aztèques surgissant d'entre les immeubles, des cathédrales en veux-tu en voilà, des gratte-ciel de verre et d'acier, la plus longue avenue du monde (Insugentes et ses 40 km), des concerts et spectacles à tous les coins de rue et...une vie nocturne éffrénée...Ajoutez à cela des vendeurs à la sauvette partout, des restos où l'on mange à n'importe quelle heure...Une singuliere impression de liberté.

Il faut donc aller à la rencontre de ce Mexico, humer l'air de ses quartiers, s'engouffrer dans le métro aux heures de pointe (pour mieux savourer Paris au retour) et écouter les boniments des vendeurs de journaux, de CD piratés, de chewimg-gums et de mouchoirs ou de cigarettes à l'unité.

J'ajouterai que tout ceci était écrit puisque les Aztèques prévoyaient il y a plus de 500 ans que Tenochtitlan (conquise par les Espagnols et écrasée par la construction de Mexico) deviendrait la ville la plus grande et la plus peuplée au monde.

Mexico, véritable pieuvre gourmande, a donc grandi en avalant les villages des alentours. Résultat, la ville est une mosaïque de quartiers très différents les uns des autres et souvent distants de plusieurs dizaines de kilomètres.

Les quartiers (appelés ici "colonias") que j'ai donc visité sont:

- El centro histórico, où  se regroupent les plus beaux édifices, les marchés... Il s'agit du centre culturel de la ville inscrit au Patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO.

- Plus à l'Ouest, se dressent les gratte-ciel de la Zona Rosa, quartier des affaires et de la vie nocturne.

- Condesa et Roma, bien que différents s'inscrivent dans la continuité de la Zona Rosa.

- Plus à l'Ouest encore, le quartier Polanco où se regroupent de nombreuses ambassades, s'organise autour du grand parc de Chapultepec, véritable poumon vert de la ville, et de ses musées.

- Enfin, au Sud de la ville, Coyacan et San Angel forment de véritables oasis. C'est d'ailleurs ici que vivaient Frida Khalo ainsi que Trotsky durant son exil. Il sera assassiné en 1940 dans sa maison.

Voilà pour la description de la capitale mexicaine. Je vous laisse pour rejoindre du monde à Condesa dans un bar. A suivre Queretaro et Guadalajara avec des photos c'est promis.

Et n'oubliez pas, la vida es una tombola! Hasta luego...

18 juillet 2010

itinéraire avant le départ

http://maps.google.fr/maps/ms?hl=fr&ie=UTF8&msa=0&msid=113732603195456655425.00048b9d9e46cffbd9ddd&ll=16.003576,-87.1875&spn=11.472241,26.696777&z=6

Voici le lien sur Google Map/Earth pour visualiser mon itinéraire prévu. Je joindrai une autre carte que je mettrai à jour au fur et à mesure du voyage...

A suivre...

15 juillet 2010

Carte de l'Amérique centrale

carte_amerique_centrale

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15 juillet 2010

Les débuts du blog

3...2...1...et c'est parti...!!!

Je me lance dans la grande aventure virtuelle du blog en esperant que cela enrichisse mon aventure on ne peut plus réelle de Road Trip à travers l'Amérique centrale. A vrai dire, je ne sais pas par où commencer mais je compte sur ma capacité à raconter pour faire partager mon voyage.

Départ dans deux semaines et pourtant rien de concret n'est vraiment prêt si ce n'est ma connaissance toute théorique de mon itinéraire et quelques points de chute par-ci par-là...Les vaccins ne sont toujours pas fait mais le principal est plus ou moins anticipé...

Pour visualiser l'étendue de la route que je m'apprête à entreprendre, je joindrai une carte des lieux.

Arrivée prévue le 30 juillet à Mexico, mais je dois parcourir le Sud du Mexique en bus dés mon arrivée pour rejoindre le Guatemala. Mon voyage doit s'effectuer en deux phases:

- l'une à travers les petits états d'Amérique centrale (Guatemala, Honduras, Nicaragua, Costa-Rica), seul au gré des rencontres et grâce je l'espère au système du Couch Surfing (principe: je dors sur le canapé d'un hôte local).

-l'autre phase, après être remonté jusqu'à Mexico, se centrera sur la Mégalopole mexicaine et ses alentours, à la rencontre de la culture Maya, de la colonisation espagnole et de tout ce qui fait le Mexique 200 ans après son indépendance (16 septembre 1810). Puis, je me dirigerai vers le Sud dans le Chiapas et dans le Yucatan, sans oublier la côte pacifique évidement.

Le but de ce voyage qui doit durer 7 semaines est bien entendu le dépaysement, mais aussi la connaissance de lieux, populations et cultures qui me passionnent. Cependant, sans prétention aucune mais avec une pointe d'ambition quand même, j'espère pouvoir en profiter pour créer un blog interressant et mettre un pieds dans mon futur métier de journaliste grâce à celui-ci malgré des moyens techniques et économiques minimes. Le but n'est pas tellement la qualité technique dans le rendu mais la possibilité de poser un regard sur des aspects culturels, historiques et sociaux au fil de mon voyage. Par exemple, puisque mon voyage coïncide avec le bicentenaire de l'Indépendance du Mexique, j'aimerais receuillir quelques témoignages de la population (écrits ou vidéos) et m'interesser à "l'identité" mexicaine en posant une question assez simple: "200 ans après l'Indépendance qui mettait fin à plus de 300 ans de domination espagnole, pour donner une population entièrement métissée, comment se définit l'identité mexicaine au niveau social et culturel?" Même si l'empreinte espagnole ne reflète évidemment pas à elle toute seule cette "identité propre", elle occupe une part assez large dans la vie mexicaine ne serait-ce que par la langue castillane (ou espagnole) et l'avis des autochtones peut être une première réponse...

D'autre sujets plus ou moins légers selon l'humeur et les rencontres viendront s'ajouter à celui-ci qui sera réalisé vers la fin du voyage. Il est d'ailleurs fort probable que je m'éparpille sur des sujets aussi différents les uns des autres mais représentatifs d'un lieu, d'une population, ou d'une ambiance. Et n'oublions pas que je suis en vacances donc des récits et photos de fêtes risquent agrémenter le blog également.

Le nom du blog "La vida es una tombola" (La vie est une loterie) fait référence à l'état d'esprit dans lequel je me trouve en entamant ce voyage et fait un clin d'oeil à Manu Chao passionné par l'Amérique latine.

Hasta luego (à bientôt) pour les impressions avant le départ. Je vais aussi fignoler la présentation du blog pour le rendre agréable à lire... A suivre...

Aurelio El Gringo!

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